Les mal-logés, installés sur le trottoir face au 24 rue de la Banque, dans le 2e arrondissement, ont tenté à plusieurs reprises de s'abriter sous des tentes ou des bâches, notamment les femmes et en
PARIS (Reuters) - Evacués à plusieurs reprises par la police, plus d'une centaine de familles reviennent dormir chaque nuit depuis le 3 octobre sur le trottoir parisien, près de la Bourse, pour réclamer un "vrai logement".
"Apportez couvertures, duvets et vêtements chauds", indique le DAL lundi dans un communiqué.
"Malgré la répression policière, toutes ensemble et unies, les familles résistent", ajoute-t-il, précisant que 120 à 170 familles ont passé "onze nuits sur le trottoir."
Les mal-logés, installés sur le trottoir face au 24 rue de la Banque, dans le 2e arrondissement, ont tenté à plusieurs reprises de s'abriter sous des tentes ou des bâches, notamment les femmes et enfants.
A chaque fois, les forces de l'ordre sont intervenues pour démonter et confisquer leur matériel, interpellant plusieurs dizaines de militants ou de mal-logés.
Les autorités semblent vouloir éviter l'installation au coeur de la capitale d'un campement de tentes, à l'image de celui organisé l'hiver dernier par les Enfants de Don Quichotte le long du canal Saint-Martin.
Le DAL réclame, outre le relogement des sans-logis de la rue de la Banque, l'attribution de 100.000 logements "tout de suite pour les précaires du logement", ainsi que diverses mesures permettant de faire face à la "crise du logement."